Rédigé à partir de cet article de SEJ
Vous avez peut‑être déjà reçu un e‑mail alarmiste vous expliquant que vos « backlinks toxiques » menacent votre référencement. Avant de dégainer l’outil Disavow comme un cow‑boy stressé, respirons un grand coup ! Lors du Search Central NYC du 8 avril 2025, John Mueller (Google) a remis les pendules à l’heure : désavouer des liens n’est pas, et ne doit pas devenir, votre routine de maintenance. Explorons pourquoi, quand et comment utiliser (ou ignorer) cet outil sans mettre en péril votre stratégie SEO.
1. Pourquoi le Disavow existe‑t‑il ?
- Contexte historique : créé après la mise à jour Penguin 2012 pour aider les sites ayant acheté des liens à se racheter une conduite.
- Usage originel : demander à Google d’ignorer des liens payants ou clairement manipulés lorsqu’une action manuelle (pénalité) l’exige.
« L’outil Disavow n’est pas quelque chose que vous devez utiliser régulièrement », rappelle John Mueller.
2. « Backlinks toxiques » : un mythe vendeur
- Terme inventé par certains services SEO pour vendre audits et abonnements.
- Chez Google, la notion de « toxicité » n’existe pas ; les algorithmes filtrent naturellement les liens douteux.
- Morale : ne laissez pas la peur orchestrer vos priorités.
3. Quand faut‑il vraiment désavouer ?
Situation | Action recommandée |
---|---|
Vous avez payé des liens et recevez une action manuelle « Spam de liens » | 1. Cessez immédiatement tout achat de liens. 2. Utilisez Disavow pour les liens non supprimables. 3. Soumettez une demande de réexamen. |
Vous découvrez des milliers de liens bizarres mais aucune pénalité | Ne rien faire : Google les ignore. |
Votre trafic baisse sans action manuelle | Cherchez plutôt des problèmes de contenu, d’expérience utilisateur ou de concurrence. |
4. Que faire à la place d’une chasse aux sorcières ?
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Élevez votre contenu : répondez aux vraies questions de vos prospects.
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Renforcez l’expérience utilisateur : vitesse, mobile, accessibilité.
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Développez des liens naturels : partenariats locaux, relations presse, contenu à forte valeur ajoutée.
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Surveillez vos KPI plutôt que chaque backlink : trafic organique, taux de conversion, revenus.
5. Check‑list rapide avant de toucher au Disavow
- [ ] Ai‑je effectivement acheté ou troqué des liens ?
- [ ] Ai‑je reçu une notification d’action manuelle dans Google Search Console ?
- [ ] Tous les liens litigieux sont‑ils impossibles à faire supprimer de leur site d’origine ?
Si vous cochez les trois cases, alors oui, sortez le Disavow. Sinon, refermez‑le et concentrez‑vous sur des actions à forte valeur ajoutée.
Conclusion
Le Disavow n’est pas un gilet pare‑balles permanent ; c’est un extincteur que l’on sort uniquement quand le feu est déjà déclaré—et souvent parce qu’on l’a soi‑même allumé ! Mieux vaut investir votre énergie dans un contenu pertinent et un réseau de liens authentiques que dans la traque des « backlinks toxiques ». Comme le rappelle John Mueller : Google fait déjà le ménage ; donnez‑lui simplement un site qui mérite d’être bien classé.
« Créez de la valeur, et Google fera le reste »—plus simple, plus efficace, et nettement moins stressant.
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