Depuis le 17 mars, plus aucune robe de soirée ne sort des locaux des Cachotières. Et pour cause, les bâtiments d' EuraTechnologies , où sont stockées les tenues de soirée proposées à la location par l'entreprise, sont désormais fermés.

 

Les projets B to B de la société sont eux aussi à l'arrêt. Si Les Cachotières ont pu lancer un site de location de vêtements pour la marque Ba&sh , il y a quelques semaines, les autres partenariats de la société ne sont pas encore conclus.

 

 

L'entrepreneuse qui emploie sept personnes à temps plein a donc dû se résoudre à placer une partie de son équipe en chômage partiel. « Toute la partie logistique est à l'arrêt. Mais j'appelle mes collaborateurs tous les matins , pour prendre des nouvelles et qu'ils ne se sentent pas oubliés », confie-t-elle.

 

Pour limiter sa perte de trésorerie , Agathe Cuvelier tente de retarder ses échéances de paiement. Elle a également effectué les démarches pour reporter ses charges sociales et fiscales et pris contact avec sa banque.

 

Mais pas question pour l'entrepreneuse de se laisser décourager. Agathe Cuvelier espère que le report des événements aux mois de septembre et d'octobre permettra de rattraper, en partie, son chiffre d'affaires.

 

L'entrepreneuse veut aussi profiter de cet arrêt forcé pour développer de nouvelles stratégies. Agathe Cuvelier souhaite ainsi mieux connaître ses clientes - 15.000 depuis le lancement de son site, il y a quatre ans. Leurs goûts, leurs mensurations, les événements auxquels elles prennent part… L'objectif de l'entrepreneuse est d'affiner leur profil afin de personnaliser son offre.

Maintenir le contact avec ses clientes est aussi un point essentiel pour la dirigeante. Pour cela, elle mise sur les réseaux sociaux. « En cette période anxiogène, il faut animer différemment, proposer des contenus plus divertissants et ludiques , détaille-t-elle. Il ne faut pas que nos clientes nous oublient. »

 

SOURCE : POUR LIRE L’ARTICLE COMPLET DE LARA RINALDI.