Le storytelling raconté à l'envi veut que Sylvain Orebi et son frère soient tombés dans la marmite du thé un peu par hasard. Les deux hommes sont alors des "gringos" qui voyageaient dans les pays producteurs de café pour acheter à des producteurs latino-américains, asiatiques ou africains leurs productions. En 2001, les frères Orebi rachètent la société havraise Olivier Langlois qui importe du café. Et ils découvrent que celle-ci faisait aussi du thé. Convaincu du potentiel de croissance inexploité du marché, Sylvain Orebi cherche la pépite qui pourrait faire décoller son business. En 2003, il la trouve dans une arrière-cour du XVIIème. Kousmichoff, la belle endormie, semble attendre son Prince charmant.
Faire la marque de thé premium leader au monde"
Créée en 1867 à Saint-Pétersbourg, la marque a suivi les soubresauts de la Russie. Elle a épousé les goûts des tsars en créant en 1888 le thé Prince Wladimir pour fêter les 900 ans du baptême de la Russie par Saint Vladimir. Elle a senti le vent tourner en 1917 et s'installe à Paris avant la révolution d'octobre dans d'anciennes écuries au 75 Avenue Niel. Puis la famille fondatrice est obligée de céder la main en 1972. Sylvain Orebi fonce et rachète l'affaire pour 500.000 euros à des septuagénaires au bord de la faillite.
Pour continuer à lire l’article complet par Adrien Schwyter et Habib Achour.
Créée en 1867 à Saint-Pétersbourg, la marque a suivi les soubresauts de la Russie. Elle a épousé les goûts des tsars en créant en 1888 le thé Prince Wladimir pour fêter les 900 ans du baptême de la Russie par Saint Vladimir. Elle a senti le vent tourner en 1917 et s'installe à Paris avant la révolution d'octobre dans d'anciennes écuries au 75 Avenue Niel. Puis la famille fondatrice est obligée de céder la main en 1972. Sylvain Orebi fonce et rachète l'affaire pour 500.000 euros à des septuagénaires au bord de la faillite.
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